"Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage."
Joachim du Bellay 1522-1560
On ne vit pas selon le même rythme, les femmes et moi, elles se couchent et se lèvent tard et moi l'inverse. Enfin c'est pas nouveau.
Je résiste à devenir propriétaire, dieu merci je n'aurai pas à répondre de ce dol devant le père éternel, et d'autre part ça me garde libre au souffle de l'Esprit qui m'accompagne de plus en plus volontiers. La vie "spirituelle" s'enrichit de l’inconfort matériel et dieu semble pourvoir à bien des soucis de cet ordre (j'ai de plus en plus d'opportunité de pouvoir faire mon "métier" un seul jour par semaine et gagner de quoi vivre sans m'inquiéter du pain quotidien). J'ai tout ce qu'il faut pour pouvoir bien travailler (ce vrai travail des hommes de bonne volonté qu'est la recherche de la vérité, une et indivisible). J'en reviens au côté existentialiste des femmes, leur goût pour le surréalisme qui ne fait que répéter le même message à savoir qu'il n'y a pas de vérité, qu'il n'y a rien à comprendre ou encore que la vérité est relative, à facette; les yeux de mouche de la femme, qui prend le message du Christ pour une révélation politique, morale, juridique, mathématique, comme Judas qui prend Jésus pour l’homme providentiel venu pour restaurer la puissance d’Israël, spéculation, songe, mensonge, ce message qui devient à son oreille polluée la corde autour de laquelle la femme ira sacrifier son joli cou, ou bien Ophélie qui, à l'élément matriciel (l'eau), donnera sa vie corps et âme, Judas/Ophélie que le Christ ne juge pas mais dont il dit qu'il aurait mieux valu qu'il ne fût pas né, qui répond à la spéculation politique féminine par une virtualité langagière, au subjonctif.
Une femme (ou un homme efféminé) ne peut pas comprendre l'aspect scientifique de la bible, en particulier la Genèse, parce qu'il/elle elle n'y voit que ce qu'il/elle veut y voir, prend son désir pour la réalité, n'y voit que de la morale, son propre songe, sa chimère, tout comme les pharisiens, parce qu'étant du côté de la puissance que donne la loi, n'y décernant pas la force de l'amour, cette immense pitié de dieu qui est son éternité puisque l'amour est à l'origine de l'univers. L'explication mathématique/juridique du monde est une spéculation, ni vrai ni fausse parce qu'elle est seulement opérationnelle. Elle n'est pas l'entière réalité; les anciens grecs qui donnèrent à Cupidon la jeunesse, la nudité, l'aveuglement et le pouvoir d'agir à distance (son arc) sont aussi proches de la vérité scientifique que l'est Moïse ou celui qui a écrit la genèse. C'est une anti-spéculation qui conduit un Bacon/Shakespeare à rapprocher la pensée homérique de la chrétienne, tout comme un Swedenborg, à savoir qu'il n'y pas de séparation de l'âme et du corps et que la vérité est surnaturelle, et que là réside la beauté. Bacon s'appuie sur l'Aristote qui conteste Platon/Pythagore et compagnie, cette bande de spéculateurs, ces fainéants qui trouvent tant d'adorateurs chez les soi-disant modernes d'aujourd'hui, c 'est-à-dire à peu près le monde scientifique et artistique dans son entier. Aristote choisit la vérité contre l’amitié.
Je te dis tout ça et bien sûr et vous l'aurez deviné, parce que ça fonde ma résistance au monde, je pourrais citer l'apôtre,
2:16 car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l'orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. 2:17 Et le monde passe, et sa convoitise aussi; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement
et donc ma résistance à la femme en qui l'instinct de propriété du monde est si bien ancré que sans celui-ci elle erre à la dérive. De là ce désir fou de possession, de la terre, du sexe, et même du ciel, ce que ce dernier ne permet pas, et ceci non pas parce qu'il donne des droits mais justement parce qu'il n'en cède aucun. Le dieu de Moïse commande, ceux des païens autorisent, créent les passe-droits, l’iniquité même, celle des pharisiens qui demandèrent et obtinrent la mort de Jésus, celle des femmes qui à chaque instant tuent leur fils/père/mari.
Quand on est passé du côté de la femme on trouvera dans la Bible tout pour se rassurer. Mais l’homme qui reste fermement du côté de la vérité y cherchera les indices et non les preuves de l’Esprit. La femme est comme le chien qui devant le miroir croit y voir un autre chien et aboie. L’homme retourne le miroir ou en brise le tain, cette pellicule argentée qui dissimule la vérité autant qu’elle semble la refléter.
Voilà pourquoi l’homme qui ne cherche pas la vérité la trouve.
"Les voyages sont finis quand les amants se sont rencontrés.
Tout sage fils de l’homme sait cela."
Shakespeare